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BLAGUES

sur Stierlitz


En passant dans une ruelle, Stierlitz vit un artisan peintre en train de repeindre un mur avec quelques gros mots écrits dessus.
"Modérateur", – pensa Stierlitz.


Dans sa hâte, Stierlitz a oublié les documents secrets.
Le lendemain, un groupe de soldats allemands a débarqué dans cette hâte.


Stierlitz était assis dans un café bondé. Soudain, un SS complètement soûl cria:
– Les Russes sont des salopards!
Un grand silence se fit. Tout le monde pensa: "Comment a-t-il pu dire une chose pareille devant Stierlitz? C'est très impoli!"


Müller et Stierlitz se promènent à Berlin et voient des filles.
– Si on les levait? – demande Stierlitz.
– Pour quoi faire? Qu'elles restent couchées, – répond Müller.


En se réveillant le matin, Stierlitz pense:
"On a bien picolé hier avec Müller et Eichmann! Je n'ai même pas de gueule de bois, j'ai bien dormi, et en plus, c'est seulement samedi matin!"
La voix du narrateur:
"Stierlitz ne savait pas encore que c'était déjà mardi matin…"


– Bravo, Stierlitz, vous vous êtes bien débrouillé! – dit Müller.
– Je sers l'Union soviétique, – répond Stierlitz machinalement, puis pense, un peu gêné: "J'aurais dû dire également quelque chose au sujet du Führer, sinon j'ai l'air d'un plouc malpoli…"


Stierlitz était sur le pied de l'amitié.
Amitié en avait mal à ce pied.


Le professeur Pleischner entre en courant dans un bar et y voit Stierlitz complètement bourré.
- Stierlitz, vous êtes grillé! La gestapo est à vos trousses! Vite, il faut prendre le poison!
Stierlitz entrouvre un œil:
- Et qu'est-ce que je suis en train de faire, à votre avis?..


– …Et vous, Stierlitz, je vous prierai de rester!
Müller s'assit et dit:
– Nous savons tout sur votre liaison avec Kät. Elle nous a tout raconté, et nous avons beaucoup de preuves. Alors, qu'est-ce que vous en dites?
"Tout est fini! – pensa Stierlitz. – Ce vieux renard m'a percé à jour, je suis grillé." Et il dit de voix haute:
– Oui, j'avoue: je suis un agent secret soviétique, colonel Issaïev. Kät a été opératrice radio, c'est elle qui transmettait les informations au Centre…
Müller le coupa, irrité:
– Ça suffit, Stierlitz! Pas la peine de débiter vos balivernes, vous serez tout de même obligé de payer une pension alimentaire!


Pour des raisons de sécurité, Stierlitz tapait les textos à sa femme de la main gauche.


Stierlitz s'approcha de l'aéroport, et la porte s'ouvrit automatiquement.
"Elle m'a reconnu," – pensa Stierlitz.


Stierlitz, Müller et Schellenberg jouaient aux cartes, et Stierlitz a perdu beaucoup d'argent, mais il a fait mine de rien. Ensuite il a quitté les lieux, et peu après la mine a explosé…


Stierlitz transmet un message chiffré au Centre. Peu après, il reçoit un coup de fil de Schellenberg:
– Stierlitz, arrêtez enfin de traiter Müller de crétin dans vos messages! Lui aussi les intercepte!


Stierlitz enfourcha sa moto, claqua la portière et partit.


Müller arrive vers Stierlitz:
- Vous êtes foutu! Je connais le nom de jeune fille de votre mère!
- Et quel est ce nom?
- Ivanova!
- Eh non, c'est Petrova.
"Flûte, - pense Müller. – Encore raté…"


Stierlitz et Müller

Stierlitz entra dans le bureau de Bormann.
- Assieds-toi, - dit Bormann.
Stierlitz balaya les punaises de la chaise d'un geste bien mesuré et s'assit.
"C'est un professionnel, - pensa Bormann avec respect. – On sent tout de suite la main de Moscou…"


Stierlitz savait qu'il se réveillerait dans 10 minutes précisément.
C'est pendant sa formation d'agent secret qu'il avait appris à se servir d'un réveil.


Bormann dit à Müller:
– Aujourd'hui, j'ai testé sur Stierlitz le nouveau détecteur de mensonges qu'on vient de recevoir. Je demande: "Nom?" Il répond: "Issaïev." L'appareil ne bronche pas. Je demande: "Profession?" Il répond: "Espion soviétique." Et l'appareil ne bronche toujours pas…
Müller:
– Ils ont encore livré des trucs défectueux! Fais un rapport, ils exagèrent!


Au début de l'année, la maîtresse fait connaissance avec les élèves.
– Quel est ton nom de famille? – demande-t-elle à un garçon.
– Stierlitz!
– Tu te moques de moi? Ne reviens pas sans ton père!
Le lendemain, le père du garçon vient à l'école, et la maîtresse se plaint:
– Votre fils se permet des blagues mal placées: je lui ai demandé son nom de famille, et il a répondu "Stierlitz"!
Le père baisse les yeux, gêné:
– Euh, eh bien, c'est parce qu'il est timide… On est les Bormann…


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